Appliquer la discipline sans adopter des principes de base ou méthode peut s’avérer difficile. Le présent article vous présente différentes approches.
Le 1, 2, 3
Cette méthode consiste à rappeler la consigne une fois avant d’annoncer la conséquence qui attend l’enfant s’il ne change pas son comportement. Au compte de 1, 2, 3, vous entamez les représailles.
Le renforcement positif
Il s’agit de mettre l’accent sur les bons comportements de l’enfant. Par exemple : « Bravo Étienne ! Tu as brossé tes dents dès que je te l’ai dit, je suis très fière de toi. » Vous contribuez ainsi à nourrir son estime de soi.
La réflexion
Dans ce cas-ci, on place l’enfant à l’écart pour une durée limitée (une minute par année d’âge, maximum cinq minutes) afin qu’il puisse se calmer. Vous l’assoyez dans un endroit où il se sent en sécurité : un coin de la cuisine ou dans le corridor ou tout autre lieu jugé approprié. Utilisez une minuterie pour qu’il puisse visualiser le temps qui reste à sa réflexion et qu’il évite ainsi de vous interpeller sans cesse sur la question.
Le retrait de privilège
Lorsqu’il est impossible d’associer des punitions directes et conséquentes au geste commis, on peut utiliser le retrait de privilège. Cette privation doit demeurer limitée dans le temps et liée à la gravité du comportement.
N’éliminez jamais les moments qui nourrissent la relation avec votre enfant, comme la lecture avant le dodo.
La réparation
Tout comme le retrait de privilège, la réparation doit contenir un lien direct avec le geste commis, par exemple, s’excuser auprès d’un ami. Une fois l’action exécutée, les conséquences prévues s’annulent.
Est-ce normal de toujours redire la même chose ?
Tous les parents ont à réitérer, jour après jour, les mêmes consignes. Les enfants possèdent une mémoire à court terme : vous devez donc leur rappeler les règles. Cependant, une différence existe entre ce principe qui fait partie de l’apprentissage et la nécessité de revenir sur une directive plusieurs fois de suite.
Lors d’une requête, évitez de négocier ou de répéter sans cesse. Sinon, vous encouragez votre enfant dans son opposition et surtout, vous l’habituez à ne pas écouter dès votre première demande. Comme mentionné précédemment, dites plutôt une seule fois la consigne avant d’annoncer une conséquence et de l’appliquer.
Restez simplement constants et fermes.
Lire aussi:
La discipline : un élément essentiel de l'éducation (partie 1)
La discipline : les principes de base (partie 2)
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