
Le passage à l’adolescence est redouté par plus d’un parent : les changements sont nombreux, rapides et inattendus. Comment s’y retrouver, lorsqu’on élève un adolescent ? Nous pouvons parfois nous tromper sur la ligne de conduite à adopter au cours de cette période. Si la discipline constitue le pilier de l’éducation pendant l’enfance, c’est la communication qui prend le dessus à l’adolescence.
Éléments essentiels à considérer
Au cours des années, des liens intimes se développent entre les membres d’une même famille. Parfois, on peut avoir tendance à tenir ces relations pour acquises et oublier de ménager les susceptibilités de chacun. Ainsi, plus l’enfant vieillit, plus la notion de respect mutuel peut être mise à l’épreuve.
Les dynamiques relationnelles changent généralement à partir de 12 ans, et ce, jusqu’à l’âge adulte. L’enfant se distancie graduellement de ses parents pour acquérir son autonomie et forger son identité propre. Durant cette période, les adolescents font souvent passer leurs amis avant leurs parents. Même si c’est confrontant, on doit toujours tenir compte de l’asymétrie des rôles. Les parents sont en position d’autorité et doivent assumer les responsabilités que cela implique. En effet, l’adulte est un modèle et un guide dont l’expérience profite à l’adolescent qui, en retour, doit accepter l’autorité parentale.
Favoriser une bonne communication
Lorsqu’un incident survient, le parent doit initier la discussion. Il importe de choisir un moment propice à la discussion. Pour ce faire, le parent peut demander à son adolescent s’il est disponible pour échanger dans l’immédiat. Si ce n’est pas le cas, il peut alors lui demander quel serait le meilleur moment pour lui. Si le jeune arrive à cibler un moment, il sera plus enclin à collaborer aux échanges que si le parent lui en impose un.
Choisir un endroit calme, s’assurer que les deux partis se trouvent dans un état d’esprit propice à la discussion demeurent des éléments essentiels à considérer. On ne peut pas discuter de sujets sensibles de n’importe quelle façon ! Par exemple, ce n’est pas au moment de descendre de la voiture que c’est le temps de faire le point sur ses résultats scolaires.
L’importance d’utiliser le bon ton et les bons propos
Afin de mettre les chances du bon côté, il est préférable de parler au ‘’je’’ avec son adolescent. Un parent qui s’exprime calmement, sur un ton neutre tout en évitant les propos accusateurs passera ses messages plus facilement. De plus, lors des échanges, il est souhaitable que le parent prenne le temps d’écouter entièrement ce que son adolescent a à dire.
Une bonne communication ne se fait jamais à sens unique.